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- PRESS BOOK

- INTERVIEW DANS DIG IT ! Fanzine
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- Review in OX Fanzine #100 (GERMAN)
Mische folgende Komponenten: Blues, die unvermeidlichen WIPERS, frühe BEATLES, OBLIVIANS, die LORD HIGH FIXERS, SONICS und ein halbes Kilo rohe Garage. Das Ganze lässt du mit den frischesten Zutaten von gestandenen Köchen aufbereiten, die ihre Sporen bei den HATEPINKS und den NEUROTIC SWINGERS verdient haben, fertig! Heraus kommt eine LP voller krachiger Hits, einem grandiosen Sechziger-Jahre-Arschwackel-Feeling und zahllosen Momenten, in denen man oft kurz denkt, „kenn ich das nicht ...“, und schon isses wieder weg.

Was oberflächlich wie ein Review aussieht, das nur mit Namedropping gefüllt wurde, huldigt tatsächlich einer verdammt coolen Scheibe, die die gesamte Kundschaft von P.Trash in schiere Ekstase versetzen dürfte.

Wer’s öffentlich nicht mag, der kann hierbei ja heimlich vor seiner Anlage im Dunkeln tanzen, nur ohne Bewegung geht es hier definitiv nicht.

- Review in MAXIMUMROCKNROLL #344
Competently played punk rock n roll featuring a member of THE HATEPINKS. Blown out rock n roll riffs, more rock than punk but that doesn't mean it doesn't have quite a bit energy.
This falls right in line whith what the band name would lead you to think you'd hear. If this type of jam is your bag, then this won't disappoint

- Review in ABUS DANGEREUX :
Keith Richards Overdose: ‘S/T’- Scanner Records
Si, à contrario de ce que prétendait naguère OTH, le rock n’est plus vraiment la dernière aventure du monde civilisé, ça reste l’un des terrains de jeux favoris des railleurs et éternels sales gosses. Dernier exemple en date, ce quatuor Marseillais au nom limite blasphématoire dans un univers où les Rolling Stones sont désormais aussi subversifs qu’un baril de lessive. En poudre, cela va de soi ! Du toupet, ils en ont, mais ça n’a jamais suffit à faire un bon album. Alors eux ne s’en contentent pas. Qui font feu de tout bois dès les premières secondes pour ne s’arrêter qu’au terme d’un ultime titre, ‘ 1234 & Again’, dont la basique philosophie renvoie instantanément aux Cramps et à tous ces grands sauvageons que l’industrie du divertissement n’a jamais su dompter. De ce point de vue-là, le son du vinyle est exemplaire. Cru, vachard et sans édulcorent. Vous torpillant littéralement les enceintes. Comme pour mieux retrouver la pulsion primaire d’une musique qui s’est trop souvent perdue en route. Concentré de riffs cinglants et de chansons bâties comme autant d’uppercut, ce premier album ne s’autorise qu’une seule reprise, l’enthousiaste ‘Hippy Hippy Shake’, un truc assez vieux pour avoir fait danser Cro-Magnon en personne. Dont le rendu, façon tornade blanche, renvoie inexorablement la concurrence vers la chaise longue ou le déambulateur. Et quand il plagie un indémodable classique de Rufus Thomas, ils ont assez d’aplomb et d’humour pour nous le refourguer sous étiquette ‘Walking the Frog’. Mordant directement dans la viande avec une ferveur cannibale. Le reste, entièrement fait main - un ban pour ‘Chain Reaction Honey’, ‘Hot Blood’ ou ‘Skinny Jeans’ – a tout pour définitivement nous réconcilier avec ce que l’on appelle plus que trop rarement du rock’n’roll. Qui fait ici un retour magistral ! Keef peut être fier d’eux…

- Review in CONCERT & CO:
Aaargh, il est donc enfin sorti, et chez Scanner Records (label d'un célèbre radiologue local), le disque du gang de rock'n'roll le plus branque, primesautier et noisy de la scène méridionale, et dont on ne cherche plus la signification du nom depuis longtemps : Keith Richards Overdose !
Un groupe à géométrie variable qui détient, à quatre, le record de dépassement de décibels autorisés dans le plus beau magasin de disque, tout comme dans la salle la plus ungerground de la bonne ville de Marseille... Mais qui déboite aussi (un peu moins subtilement, mais tout aussi fort) à trois, voire même défraye la chronique à ... zéro, car l'agité quatuor est également célèbre pour ses annulations de rock stars intempestives !
Il faut donc que le chroniqueur, désormais affublé d'un acouphène permanent à cause d'eux, ne soit pas rancunier, pour chroniquer une telle chose plutôt que de la piétiner rageusement ! Alors qu'entend-on (plutôt distinctement pour une fois !) sur cette chose diabolique ?
Eh bien, on pouvait s'y attendre, un ensemble de choses franchement enthousiasmantes. Et d'abord, des reprises de très vieux titres rock'n'roll, joués/hurlés dans le rouge foncé (House of Blue Lights, Hippy Hippy Shake), et qui rendent fougueusement hommage à des compositeurs souvent morts depuis longtemps. Ensuite, des compositions Crampsiennes maison (sauf erreur) comme Chain Reaction Honey (et son irrésistible 'Yeah yeah all right' !), l'épatante "uh ! ah !" Skinny Jeans (leur single potentiel), ou bien ce titre franchement sexuel, la très réussie 1,2,3,4 and again qui conclut la face B...
On entend aussi très fort un truc qui ressemble aux Beatles-joués-par-des-punks-dans-un-container (oui, les Sonics, en somme !), sur des titres comme Hot Blood (dite 'Alligator' en live), la furax Never been so good ou la très percutante Try This... On entend enfin, car on ne se refait pas (il y a quand même des ex-Gasolheads, Neurotic Swingers et Hatepinks dans ce groupe !) du punk rock/roque/rauque des plus sauvages (comme And on and on ou la féroce Scatman).
Entrée, plat et dessert donc, et pas forcément dans cet ordre, pour les oreilles amatrices du Rock'n'Roll éternel, sailli ici à peu près dans toutes les positions par cette joyeuse bande de chippendales hirsutes, débraillés et néanmoins classieux que sont les Keith Richards Overdose. En bref, un beau témoignage d'aouane-atou-aouan-tou-tri-for ! sonique, où l'énergie débridée et la perfection d'exécution remplacent l'ambition, de toutes façons généralement vaine, de réinventer la poudre.
Et une expérience, rappelons-le aux distraits, qu'il convient quand même de connaître aussi en live (au moins une fois avant de mourir), même si l'ensemble du disque en donne une bonne restitution puisqu'il a été enregistré, même pas peur, dans les conditions du live...

- Live In Marseille, concert du 25/04/2014 - Friche Belle de Mai
- Live In Marseille, concert du 25/01/2014 - Salle Gueule
- Live In Marseille, concert du 12/12/2013 with The Fleshtones
- Live In Marseille, presque concert du 05/12/2009
- Live In Marseille, concert du 18/12/2009